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Mordus-Immobilier-2eEdition-janvier-2015bopt2

60 LE MYSTÈRE DU POINTAGE MORDUS D’IMMOBILIER P our l’investisseur désirant maximiser son dossier de crédit personnel, déchiffrer le pointage de crédit produit par les agences, telles Équi- fax et TransUnion, s’avèrent très complexe. Par exemple, votre ban- quier vous dit que votre pointage est à 695, votre courtier hypothé- caire, lui, vous mentionne qu’il est à 680 et la fiche de crédit que vous avez demandée en ligne, sur le site WEB d’Équifax, indique 732. Quel est donc le pointage sur lequel il faut se baser? Dans un premier temps, si vous le voulez bien, démystifions ce qu’est un pointage de crédit à la consom- mation. Ce pointage est offert exclu- sivement aux membres d’établisse- ments et institutions financières traitant avec les agences de no- tation de crédit, moyennant une rétribution établie selon le volume de fiches consultées. Il sert princi- palement de point de repère pour un éventuel créancier et a pour objectif d’évaluer le risque de dé- linquance d’un emprunteur sur une période de temps prédéterminée. Prenons l’exemple du pointage Beacon Score 5.0 d’Équifax qui s’appelle ainsi pour deux raisons  : un, l’élaborateur de ce système de pointage était un passionné de l’aviation et deux, il fait référence à beacon, un phare rouge, situé sur la queue d’un aéronef, servant à pré- dire sa position dans le ciel et sa trajectoire afin d’éviter une éventu- elle collision. Ainsi, en terme com- parable, le pointage Beacon d’Équi- fax sert principalement à prédire la trajectoire et la position financière d’un consommateur en vue d’une éventuelle faillite ou délinquance majeure au cours des vingt-quatre prochains mois. L’un des plus grands mystères de ce système est l’algorithme sur le- quel repose le calcul du pointage de crédit à la consommation. Sel- on toute vraisemblance, plus de six cents facteurs entrent en ligne de compte. Toutefois, le nombre de versions de ce pointage et les variables s’y rattachant sont les principales raisons pour lesquelles un simple profane n’est pas apte à mesurer lui-même son pointage de crédit. Prenons ici l’exemple d’Équifax, où il existe plusieurs versions du pointage Beacon en fonction du type d’industries et de produits fi- nanciers. Dans le cas d’un prêt hy- pothécaire, le pointage oscille sur une échelle de 300 à 850, mais pour l’automobile, le barème varie de 400 à 961. Ces variantes expliquent l’incohérence de pointage entre dif- férents produits, demandeurs et types d’industries du marché. De plus, la version Beacon Score 5.0 est généralement utilisée par les courtiers et les marchands d’un secteur d’industrie alors que les in- stitutions financières auront, elles, une version plus détaillée, soit le Beacon Score 9.0. Cette dernière comporte plus d’une dizaine d’élé- ments et d’informations person- nelles supplémentaires que la LEMYSTÈREDUPOINTAGEENFIN DÉVOILÉParSylvainPaquette, Bureau Canadien du Crédit

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