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Mordus-Immobilier-vol01-n04-interactif

MORDUS D’IMMOBILIER VENTE SANS GARANTIE LÉGALE 57 popularité depuis les dernières années. Afin de vous aider à décider si la vente ou l’achat sans cette protection vous convient, voici un portrait de ce type de transaction sur le marché du multiplex basé sur les données du Registre foncier colligées par JLR. LES PROPRIÉTÉS ÂGÉES SONT PLUS SUSCEPTIBLES D’ÊTRE VENDUES SANS GARANTIE LÉGALE Au Québec, parmi les ventes « régulières » de multiplex de 4 logements et plus, 24 % se sont vendus sans garantie légale en 2014. En s’attardant à l’année de construc- tion du bâtiment, on remarque clairement que plus l’immeuble est âgé, plus la pro- babilité de vendre avec une garantie lé- gale diminue. Ainsi, pour les bâtisses construites entre 1900 et 1949, 31 % des transactions n’in- cluaient pas la garantie légale. Ce pourcen- tage descend à 23 % pour les immeubles datant de 1950 à 1979 et passent à 13 % pour ceux bâtis après 1979. LA VENTE SANS GARANTIE LÉGALE, UNE TENDANCE GRANDISSANTE Les ventes sans garantie légale gagnent en popularité depuis les deux dernières années. Ainsi, en 2012, 17 % des ventes « régulières » n’incluaient pas la garantie légale au contrat de vente, cette propor- tion a augmenté à 21 % en 2013 et se si- tue aujourd’hui à 24 %. Il s’agit d’une ten- dance observable autant dans le marché de l’unifamiliale que dans le multiplex. Il devient alors primordial de bien en com- prendre les conséquences. L’IMPACT SUR LE PRIX Vous ne serez probablement pas étonné d’apprendre que les propriétés vendues sans garantie légale sont transigées géné- ralement à un prix inférieur. Cela s’explique partiellement par la qualité moindre de ces immeubles, mais également par l’absence de cette garantie. À défaut de détenir cette protection, l’ache- teur se prive de tout recours et augmente son risque. De plus, cette façon de faire envoie potentiellement un signal néga- tif quant à la confiance que vous avez sur l’état de l’immeuble. Afin de mesurer l’impact de l’absence de la garantie légale, nous utilisons la comparaison des ratios du prix par rapport à l’évaluation. Cette mé- thode est préférée à la comparaison du prix médian, car elle n’est pas influencée par la composition du marché. En 2014, on remarque que pour les im- meubles de 4 à 11 logements, un escompte équivalent à 1,5 % du montant de l’évalua- tion municipale semble être attribué aux acheteurs de propriétés vendues sans ga- rantie légale.

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