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Mordus-Immobilier-vol01-n04-interactif

18 MARILOU MORDUS D’IMMOBILIER mais Alexandre et Marilou s’ac- crochent. À la suite d’un emprunt de près de 200 000 $ à des proches, la jeune femme sent l’obligation de réussir. Les deux passion- nés enchaînent des journées de travail de douze heures et des semaines de sept jours. Après deux ans, l’entreprise compte six employés à temps plein et collabore avec une dizaine de pigistes. Après le blogue et la boutique en ligne, à l’automne dernier, le livre 3 fois par jour voit le jour. Les deux partenaires, dans la vie comme au travail, soucieux de ne faire aucun compromis sur la qualité de leurs produits, s’associent alors à un éditeur indépendant (Les Éditions Car- dinales) et lancent un livre hors normes. «  Tout le monde nous disait que ce n’était pas le bon moment… En une semaine, on en a vendu 30 000 et on a eu 4 ruptures de stock. On est rendu à 175 000 ventes », lance Marilou. « Même si le coût était plus cher, on voulait un bel objet que les gens auraient envie de se passer de génération en génération  », précise-t-elle. L’authenticité se situe au cœur des valeurs des entreprises de la présidente de 3 fois par jour et ses milliers d’adeptes l’apprécient. «  Je reçois entre 100 et 150 messages sur Face- book par jour et je prends deux heures pour répondre person- nellement à tout le monde  », explique-t-elle. La jeune femme d’affaires a en- core plusieurs projets dans sa mire, dont certains en immobi- lier. SA CARTE CACHÉE  : LES FLIPS IMMOBILIERS «  Mon grand-père avait une rue complète d’immeubles dans le Vieux-Longueuil », raconte Marilou. Son père a pris la re- lève et son frère est proprié- taire à son tour de plusieurs im- meubles locatifs. C’est à 20 ans que cette mordue de décoration réalise son premier flip. Au départ, elle rénove un jume- lé pour y habiter. Même si les rénovations excèdent le bud- get prévu, la créatrice parle du résultat final avec beaucoup de fierté : «  Maintenant, on loue au double du prix. Je ne pensais pas doubler le revenu locatif en deux ans.  » Il y a quelques mois, Marilou entame son deuxième projet. Les 100 000 adeptes sur son compte Instagram peuvent dé- couvrir les améliorations de sa maison au fur et à mesure grâce au partage de photos en ligne. Cette dernière puise ses ins- pirations déco dans des bou- tiques, des magazines et sur le Web. Elle aime dénicher des accessoires à Home Sense tout comme faire la tournée des an- tiquaires. D’autres boutiques l’inspirent grandement, dont V de V, Vestibule et West Elm. Bien qu’elle soit habile à conceptualiser le réaména- gement d’un espace, Marilou n’hésite pas à collaborer avec des designers pour des conseils et la concrétisation de plans à l’échelle avant d’entamer toute rénovation. «  Il ne faut pas avoir peur de faire appel à des profes- sionnels.  Des fois, on veut trop tout faire, mais ça ne vaut pas la peine  », explique-t-elle. Trois fois par jour continue son expansion et Marilou songe à acquérir un autre immeuble pour y déménager ses bureaux, actuellement aménagés au sous-sol de sa demeure. «  J’ai- merais acheter une autre mai- son, la flipper, la garder cinq ans et la revendre », précise-t-elle. La jeune femme ne s’imagine pas dans un local commercial. «  Je suis vraiment plus maison… cocooning », renchérit-elle. Marilou s’enchante à l’idée qu’une famille puisse ensuite y élever ses enfants. de 200000 $ à des proches, la 30000 et on a eu 4 ruptures de stock. On est rendu à 175000 Les 100000 adeptes sur son

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