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Mordus_oct-nov2014

62 MORDUS DU SUCCÈS MORDUS D’IMMOBILIER P our le consommateur ordinaire, l’état de son dossier de crédit n’est pas sa priorité lorsqu’il pense à acheter une première maison. La majorité des acheteurs consultent d’abord leur institu- tion financière pour obtenir une pré-qualification qui elle, malheu- reusement, ne tient pas compte de l’état du dossier de crédit du consommateur. C’est au moment où le con- sommateur essuiera un premier refus ou obtiendra des conditions défavorables que le dossier de crédit deviendra une priorité. Par contre, pour l’investisseur immobilier averti, l’état de son dossier de crédit est capital , car il déterminera les termes et les conditions de la prochaine oppor- tunité immobilière ou «  deal  ». D’une part, avant même de pens- er vouloir acheter un immeuble, tout bon investisseur immobilier se place stratégiquement sur l’échiquier pour s’assurer d’être un joueur et non un pion. Ainsi, c’est lui qui sera en position de choisir son prêteur hypothécaire et non l’inverse. D’abord, il s’assurera que son dos- sier de crédit est à jour et que les informations qui y figurent sont exactes et sans équivoque. Aux États-Unis, une étude1 réalisée en 2004 par le Public Interest Research Group (PIRG), un regroupement d’associations de consommateurs, a démontré que 79 % des dossiers de crédit comportaient des erreurs. Ces erreurs occasionnent des taux d’intérêt plus élevés pour le consommateur et parfois même, un refus catégorique de la part d’une institution financière. Il est donc primordial de s’assurer de l’exactitude des informations figurant à notre dossier de crédit. La croyance populaire veut que les erreurs sur un dossier de crédit soient la faute des agences de crédit telles qu’Équifax et TransUnion alors que celles- ci sont plutôt causées lors de la saisie de données dans les registres publiques et dans les bases de données des institutions financières. De plus, les mises à jour de ces institutions parviennent sou- vent aux agences de crédit tous les soixante ou quatre-vingt-dix jours, rendant ainsi les informa- tions obsolètes. D’autre part, l’in- vestisseur avisé maintiendra les LESAVOIRLACLÉD’UNDOSSIERDE CRÉDITÀPLUSDE850 DEPOINTAGE… PAR SYLVAIN PAQUETTE Bureau Canadien du Crédit

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