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Mordus-Immobilier-V01N03

UNE QUESTION DE VISION MORDUS D’IMMOBILIER 48 O n ne répétera jamais assez que pour réus- sir en affaires, il faut être un visionnaire. Mais, qu’est-ce au juste qu’un vision- naire? Est-ce un devin? Quelqu’un doté d’un grand pouvoir de prémonition? Quelqu’un qui voit bien de loin? Ou, quelqu’un qui prend une chance, avec l’attitude de «  ça passe ou ça casse  »? Selon moi, aucune de ces réponses n’est valable. Un visionnaire c’est quelqu’un qui peut lire le mar- ché futur, qui est doté d’un grand sens d’adaptation et qui a une forte tendance à voir le potentiel d’un produit ou d’une idée plutôt que les limites. Tout le monde connaît la vieille anecdote de l’en- treprise de souliers qui envoya, en Afrique, deux vendeurs pour développer le marché local. Après une semaine, l’un deux déclara piteusement à ses patrons qu’il n’y avait aucun développement possible parce que «  personne ne porte de souliers en Afrique  », tandis que l’autre téléphona à ses pa- trons et s’écria avec enthousiasme qu’il y avait des possibilités remarquables parce que «  personne ne porte de souliers en Afrique  ». Il existe aussi une autre version de cette anecdote qui parle d’une compagnie de brassières plutôt que de souliers. Dans les deux cas, on arrive au même constat. C’est une question de vision et de conviction face à un potentiel d’affaires. UNE MÊME SITUATION, DEUX VISIONS Dernièrement, j’ai rencontré un vendeur qui se sent mal à l’aise  quand il dit à ses clients que ses produits sont d’excellente qualité car, selon lui, la compéti- tion a une longueur d’avance. Un autre me confiait que le prix de vente de ses produits est carrément exorbitant : «  notre compagnie a une philosophie de prix élevés mais ça ne le vaut pas, c’est trop cher, on perd plein de ventes à cause de cela. » Un troisième m’avoue que les possibilités de déve- loppement sont impossibles dans son territoire : «  la compétition a coupé les prix, tout le monde est ven- du à eux. Et nous, on ramasse les miettes  ». Ouais, ça ne va pas bien, messieurs! Pauvre vous! C’est donc pas drôle ce que vous vivez! Woh, minute! Où sont votre vision, votre passion et votre convic- tion? Si tous les produits (et services) étaient faciles à vendre, on n’engagerait pas de vendeurs pour les vendre. Ça ferait la file pour les acheter et vous se- riez en train de vous chercher un emploi dans un autre domaine. LA CONVICTION Tout est une question de conviction, l’histoire du vendeur de souliers en Afrique le démontre bien. Pour qu’un vendeur réussisse, il doit être animé de multiples convictions. VOICI QUELQUES QUESTIONS, POUR VOUS, VENDEURS  : Le Québec est rempli d’entrepreneurs et de vision- naires qui ont vu le potentiel de leur marché alors que tout le monde autour d’eux leur disait que ça ne se vendrait pas. Ils ont persévéré et ça a marché. Inspirons-nous d’eux! TOUT EST UNE QUESTION DE VISION! par Guy Bourgeois formateur et motivateur

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