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ePaper created 2015-03-23, 16:17:38 | version 1.33.0
23 MORDUS D’IMMOBILIER LES AVANTAGES À TRAVAILLER DE CONCERT D ans ce troisième nu- méro, je traite de l’art de bien s’entourer en deux temps, première- ment, du point de vue d’avocat-fiscaliste et deuxième- ment, de celui de l’investisseur immobilier. Vous n’êtes pas sans vous douter qu’à titre de spécialiste en fisca- lité, je fais partie de « l’équipe » de plusieurs investisseurs immo- biliers. Je les accompagne, entre autres, dans leurs démarches en les conseillant et en structurant leur affaires fiscales. J’ai mon rôle à jouer … mais je ne le fais pas en solo! D’abord, l’investisseur doit s’en- tourer de professionnels com- pétents en qui il a confiance, d’autant plus qu’il prend sou- vent ses décisions sur la base de l’opinion ou des conseils de son équipe. De plus, cette rela- tion de confiance doit s’installer mutuellement. Si ce n’est pas le cas, de part ou d’autre, je n’hé- site pas à me retirer personnel- lement d’un dossier. Ensuite, assurez-vous d’un dia- logue entre chacun des membres de votre équipe pour éviter le travail en vase clos. Vous sorti- rez gagnant lorsque les compé- tences de chacun seront mises en commun. Dans tout dossier, l’apport de nombreux intervenants est sou- vent nécessaire. À titre d’in- vestisseur, vous êtes aux com- mandes et il faut coordonner les tâches de chacun pour mener à bien vos projets. Vous devez camper votre rôle de « chef d’orchestre » avec brio pour vous assurer que chacun travaille bien de concert. En tant qu’investisseur immobi- lier, ayant compris l’impossibili- té de tout faire seul, j’ai bâti mon équipe et malgré ma formation d’avocat-fiscaliste, je délègue à des experts plusieurs tâches : 1. j’ai un comptable pour mes états financiers; 2. j’ai un notaire pour mes recherches de titres et mes acquisitions; 3. je ne m’improvise ni évalua- teur ni inspecteur. J’ai toujours favorisé la loyauté envers mon équipe et cette fa- çon de faire permet de dévelop- per des liens au-delà du simple exécutant. Les professionnels avec qui je collabore finissent par me connaître et savent comment j’aime faire les choses. Cela évite de toujours répéter mes consignes d’un dossier à l’autre. Le rôle de « chef d’orchestre », ou « d’entrepreneur général », si vous préférez, est beaucoup plus facile et plus agréable à jouer ainsi. Sans compter qu’en situation d’urgence, la loyauté étant réciproque, habituelle- ment, notre équipe nous vien- dra immédiatement en aide. Vous devez camper votre rôle de « chef d’orchestre » avec brio.