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Mordus-Immobilier-V01N03

MORDUS D’IMMOBILIER RICHARD PETIT 17 la meilleure rue”; c’était le cas. En 150 ans, la de- meure n’avait jamais été bien rénovée », souligne Richard Petit. Il a tout refait, du vide sanitaire jusqu’au toit. Pour réussir,  il sait déléguer au bon moment et à la bonne personne et ne s’entête pas à toujours faire les choses tout seul. «  À un moment don- né, l’intervention d’un spécialiste pour un travail bien précis coûtera moins cher », précise ce mor- du d’immobilier. Lors d’un flip, ce passionné orchestre le travail et dirige tous les intervenants (le plombier, l’entre- preneur de béton, etc.) Ce visionnaire agit stra- tégiquement en faisant le plus de travail possible par lui-même et déléguant au bon intervenant le temps venu. «  Il faut travailler avec des gens de confiance qui croient en toi. Parfois, on doit prendre des décisions audacieuses les sortant de leur zone de confort et ils doivent te faire assez confiance pour suivre ta vision. » UN PAN DE L’HISTOIRE ET L’EFFET « WOW » Contrairement à plusieurs investisseurs, Richard Petit explique avoir une vision plutôt émotion- nelle de ses projets immobiliers. Il cherche avant tout l’effet « wow » dans le choix de la maison et des matériaux en expliquant : « Si tu prends les bonnes décisions et que tu travailles bien, c’est une valeur sûre. Au besoin, tu revends, tu récu- pères ton argent et le réinvestis. » Sa relation avec les matériaux est particulière. « Chaque fois que je tire sur une planche, je fais un voyage dans le temps », précise-t-il. Ce der- nier se rappelle entre autres un moment inusi- té où sous plusieurs couches de plancher, il a mis la main sur des exemplaires de La Presse de 1940 avec des nouvelles annonçant entre autres le dé- part de soldats pour la guerre et des caricatures d’Hitler. Créatif, Richard a restauré et réutilisé les planches d’origine trouvées pour faire de cette demeure un cottage «  exécutif  », suivant les tendances déco qui sont à l’utilisation de bois de grange dans l’aménagement des maisons. L’IMMOBILIER, SON PLAN DE RETRAITE Ce visionnaire se bâtit actuellement un patri- moine immobilier et au rythme actuel, il prévoit s’offrir une retraite dans les Caraïbes d’ici sept ans. Selon lui, la gestion de cinq ou six proprié- tés lui permettra d’obtenir un profit intéressant, d’autant plus que lui et sa conjointe travaillent en parallèle dans d’autres domaines. Pour Richard Petit, l’immobilier est une formule gagnante. « Étant un survivant du cancer, je mise sur le présent, et en même temps, pour la qualité de vie de ma famille, j’ai un plan directeur à long terme tout en restant attentif aux opportunités périphériques. » D’après lui, quelqu’un commençant maintenant en immobilier est à sept ou huit ans d’avoir l’équiva- lent du 1000 $ par semaine de la loterie Gagnant à vie. Par contre, il y a une mécanique rigoureuse à respecter et il faut être réceptif aux opportunités, avoir une vision et du courage. Richard aimerait saluer et remercier : Jean Courtemanche, Concept beton design, DelVision, Plomberie Bessette et fils, Charles Parent technologue, Daniel Beauchemin groupe Bardagi.

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