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Mordus-d-Immobilier-V01-N05-interactif-good-f1

REPRISE DE LOGEMENT MORDUS D’IMMOBILIER 32 de loi 492 n’interdirait pas totale- ment de reprendre un logement. En effet, il prévoit permettre au propriétaire de trouver au locataire un logement « équivalent ». Cette option n’en est pourtant pas une, a expliqué la CORPIQ. Il apparait évident qu’un loca- taire qui ne souhaite pas démé- nager refusera de reconnaître que le logement qu’on lui a trou- vé est équivalent, que ce soit en comparant ses caractéristiques ou son loyer. Par conséquent, le propriétaire serait forcé d’intro- duire la cause devant le tribunal de la Régie du logement, déjà engorgé par 37 000 causes de toutes sortes en attente. Une fois la décision rendue, le logement ne serait déjà plus disponible. L’option du logement « équiva- lent » est donc inapplicable. De plus, il n’appartient pas aux propriétaires immobiliers de sub- ventionner le logement pour les ménages à faible revenu. Déjà, le propriétaire qui veut reprendre un logement doit verser au locataire une indemnité pour payer son déménagement. Si le locataire éprouve ensuite des difficultés financières à se reloger, c’est le rôle du gouvernement du Québec de lui permettre de bénéficier des programmes déjà en place d’aide financière ou d’ac- cès aux logements sociaux. Certains groupes ou partis poli- tiques en faveur du projet de loi disent vouloir protéger les lo- cataires âgés contre les reprises effectuées sous de faux motifs, invoqués par des propriétaires qui veulent plutôt relouer le loge- ment plus cher ou le convertir en condo. Cette intention de protéger est louable, reconnait la CORPIQ, mais si c’est là véritable objectif, le pro- jet de loi 492 tel que rédigé n’est tout simplement pas le bon. engorgé par 37000 causes de

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