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Mordus-d-Immobilier-V01-N05-interactif-good-f1

EDITORIAL MORDUS D’IMMOBILIER MORDUS D’IMMOBILIER EDITORIAL 23 ’une des facettes les plus fascinantes de l’immobilier est sans conteste le flip, soit l’action d’acheter une propriété, de la modifier et de la revendre rapidement pour réaliser un profit. Certains d’entre nous connaissent des gens ayant réalisé d’extraordinaires gains après avoir revendu une propriété achetée quelques mois auparavant. Le ralentissement du marché immobilier des dernières années a pu, cependant, en refroidir quelques- uns face aux risques que comporte le flip immobilier. Obtenir des statistiques sur les flips immobiliers s’avère une opération difficile puisque les intentions d’un acheteur et l’argent investi dans la propriété sont des données inconnues. Afin de dresser un portrait du flip immobilier au Québec, nous avons cerné des propriétés ayant été revendues dans une période de 14 à 365 jours après l’achat, et ce, à un prix d’au moins 3 % plus élevé que le prix d’achat. Il en résulte que parmi les ventes incluses dans l’étude, certaines personnes sont possiblement des « flippeurs » malgré eux. Par exemple, un individu acquiert une maison, s’installe, rafraîchit la décoration, puis décide pour différentes raisons de revendre sa propriété, et ce, à un prix plus élevé, sans que cela ait été l’objectif initial. LES FLIPS LES PLUS FRÉQUENTS Les flips sont plus fréquents dans les unifamiliales, condos, duplex et triplex, mais il est également possible de flipper des immeubles à revenu. On peut, d’une part, en améliorer les logements, ce qui permettra d’augmenter les loyers et la valeur de la propriété, et on peut également transformer les logements en copropriétés. Dans le cas d’une conversion d’immeubles à revenu en condos, il importe de s’informer de législation de la ville (par exemple, cette pratique est interdite à Montréal, à moins d’obtenir une dérogation) et il faudra examiner le contenu des différentes ententes avec les locataires actuels. Les flips sur immeubles à revenu sont peu fréquents compte tenu du plus faible nombre de propriétés de ce type. De plus, l’appréciation de ces immeubles une fois transformés en copropriétés est difficile à mesurer, car le PORTRAIT DU FLIP IMMOBILIER AU QUÉBEC L UNE COLLABORATION DE JLR

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