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AMRN Vol. 15 No. 3

14 Notre fièrté, c’est de rouler! Ma première moto Par: Francine Bolduc En consultant notre dernier journal, je tombe sur l'article de Mark qui nous invite à parler de notre moto. Wow ! Quelle bonne idée ! Alors, je vous raconte. J’en ai déjà raconté une partie il y a plusieurs années dans un de mes premiers articles mais bon, ce sera pour nos nouveaux et nos vieux qui oublient tout. Il y a à peine quelques mois, je possédais une Honda Shadow Aero 750. Basse, parfaite pour mes 5 pieds. Petite cylindrée, parfait pour me calmer. J'ai eu ma première moto à l'âge de 16 ans. Une motocross Honda 250. J'en étais folle ! Je la conduisais comme une déchaînée et comme elle était forcément trop haute pour moi, je la conduisais la plupart du temps debout. Puis, je me la suis fait voler. Une bande d'ados attardés sont allés me la scraper dans le bois. Pas d'assurance. Pu de moto. Mais je rêvais depuis toujours d'une « vraie » moto. Pis une grosse ! Une 750 ! Une moto de motard ! J'étais d'ailleurs très attirée par le « look » motard. Mes parents avaient beaucoup de peine à retenir mes tendances délinquantes. J'avais la fâcheuse manie de m'évader par la fenêtre dès la nuit tombée et je me souviens d'une fois où mon père était venu me chercher au club de motard local, les « Black Angels », alors que je n'avais que 13 ans. Heureusement pour moi, un des membres était chauffeur de camion pour mon père et avait averti tous les gars qu'il étriperait celui qui oserait me m’approcher. Je m'énervais comme une gamine dans le local .... tralalalalèreuuuu.... jusqu'à ce que l'un d'eux me prenne par un « plemas » et m'assoie sur une chaise, assez sec pour que je n'aie plus envie de me lever. Déjà qu'il lui manquait une jambe... j'en avais une peur bleue... Le lendemain, j'avais les deux bras bleus, un à cause de « jambe de bois » et l'autre à cause de mon père. Ça m'a calmée pour quelques jours.... Par la suite, j'ai longtemps regardé passer toutes ces belles motos, me retournant chaque fois que j'en entendais une venir et je pensais toujours à la même chose ... « Un jour....». Quand j'ai connu mon chum, le gars que vous connaissez, je lui ai raconté ma passion. C'était un peu comme si je parlais de Richard Desjardins à ma copine Hélène Hay... Réaction zéro. Ah ouin !, dit-il avec son air condescendant snob. Ah ouin !!!, que je dis, passablement déçue. Pas trop « Black Angels » mon nouveau chum !!! Lui, y trippait « vélo » !!! Vélo ! Tu me parles d'un trip de gai ! Moi, j'entendais le vrombissement du moteur d'une moto et j'étais toute énervée. Je trippais sur les gros gars tout de cuir vêtus tandis que mon chum, lui, se promenait en cuissard, le paquet rebondi pis les jambes rasées. Ça t'éteint une fille pas à peu près ça ! Puis, un certain automne de 2005, je remets ça. J'avance le projet de m'acheter une moto. Pourquoi ? qu'y dit ! Ben pour jouer au hockey, tarla ! Quelle idée saugrenue, rajoute-t-il… Lui ? JAMAIS, il n'aurait de moto. Tu m'entends ? qu'il me crie... J-A-M-A-I-S !!!! Je réussis quand même à le convaincre d'aller « faire un tour » chez Moto Ducharme. Il me suit en bougonnant et en chialant, comme à son habitude. « J’ai autre chose à faire !... »

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