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R&D - Guides des bonnes pratiques VF

35 9. Santé Qu’il s’agisse des risques liés à la dépression ou aux MST, les personnes LGBT sont particulièrement vulnérables. Les politiques de santé doivent les intégrer d’une ma- nière active, quoique non-stigmatisante. A. Mise en place de campagnes sur la dépression et le suicide des personnes LGBT, et notamment des jeunes LGBT Bonnes pratiques : Mettre en place un plan de lutte contre la dépression et le suicide• Mettre en place des systèmes d’alerte dans les lieux fréquentés par la jeunesse• Mettre en place des numéros verts, et des campagnes de sensibilisation sur le• sujet Mobiliser les associations familiales, les associations de jeunesse et les services• de santé publique sur ce sujet Exemples : Paris : dès ses débuts, le Conseil Parisien de la Jeunesse (CPJ), créé à l’initiative de la municipalité après 2001, a intégré dans ses travaux toutes les discriminations, dont l’homophobie. La Maison des Initiatives Etudiantes (MIE), créée par la ville, intègre aussi du matériel (brochures, affiches, débats…) contre l’homophobie et la transphobie et pour la santé (lutte contre les comportements à risques, contre la violence, contre les IST dont le sida, contre les addictions…). Le MAG-jeunes LGBT a pu tenir un important GALA en janvier 2012 dans la mairie du 11e arrondissement, pendant lequel il a présenté pour un projet issu d’un travail de plus d’un an : la réalisation d’un DVD de témoignages à destination des lycéens & collègiens. Saint-Etienne : Le conseil municipal des jeunes travaille régulièrement autour de la thématique de la lutte contre les discriminations. Un guide de lutte contre l’homopho- bie, largement diffusé auprès des structures socio-éducatives a été réalisé dans ce cadre là. Santé

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