retombées économiques importantes la pêche blanche regagne en popularité quelques la pêche blanche, qui était en déclin de popularité depuis années au saguenay–lac-saint- jean, retrouve sa popularité d’antan avec la pandémie. dès le mois d’août, l’équipe- ment de pêche blanche et les cabanes de pêche étaient en forte demande. en analysant les dernières années, il est possible d’estimer qu’elle- créera des retombées écono- miques de 4.5 millions de dollars dans la région. la popularité des sports a augmenté avec la covid-19. confi nés à la maison sans pouvoir exploiter leur vie sociale, beaucoup de citoyens se sont tournés vers le plein air, ce qui expliquerait le regain en popula- rité de la pêche sur la glace. « ce sont des activités que les gens peuvent faire en respectant faci- lement les mesures sanitaires la distanciation sociale », et explique le directeur général de contact nature, marc-andré galbard. contact nature, qui s’occupe de la pêche hivernale dans le fjord du saguenay, a dû ajuster son territoire de pêche afi n de maximiser le nombre de pêcheurs qui pourra pratiquer le sport durant l’hiver. « dans les années 2010, il y avait environ 1100 cabanes à pêche réparties sur trois sites. en 2017, il y a eu une diminution en lien avec les normes de sécurité qui ont chan- gées. il y avait plus ou moins 850 cabanes. maintenant, on va ajouter entre 30 et 50 terrains qui vont nous ramener à 1000 cabanes et ce, de façon sécuri- taire », ajoute-il. en comparant le nombre de cabanes présentes cette année à celui de 2017, il croit que les retombées économiques seront semblables. cependant, avec le taux d’infl ation, ce ne serait pas 3.5 millions, mais bien 4.5 millions de dollars qu’en- gendrera la pêche blanche. un emballement précoce l’engouement pour la pêche sur la glace se fait ressentir depuis plusieurs mois déjà, même l’équipement de pêche blanche n’était pas encore arrivé en magasin. au mois d’août, j’ai vu des gens s’in- terroger sur le matériel pour la pêche blanche. c’est inhabituel, quand i e s o i t r u o c © rémi aubin je n’ai jamais vu ça! » explique le spécialiste en pêche blanche, rémi aubin. les cabanes de pêche en trouver vente peinaient à les dernières acheteur dans années. en l’effet 2020, contraire s’est produit, plus aucune maisonnette n’était disponible. « une compagnie de construction a mis en vente des cabanes pour dépanner, mais eux, ce n’est pas leur travail principal. avant une cabane qui valait 1500$ pouvait se vendre 400$. dernièrement j’ai vu des cabanes très endommagées se vendre au gros prix », précise rémi aubin. sports cours d’éducation physique bouger chez soi avec la pandémie et les l’école à élèves qui font les professeurs distance, physique d’éducation doivent les cours en ligne et le sport pour s’assurer que les jeunes puissent bouger, et ce, même à travers leurs écrans. jongler entre kenza chafi k kenzachafi k01@hotmail.com faire de enseignante d’éducation physique à l’école secondaire charles-gravel, renée landry a réussi à trouver la formule gagnante pour que ses élèves puissent l’exercice malgré leur absence dans les gymnases. avec la plateforme teams, elle a la possibilité de donner un cours de 75 minutes de conditionnement physique à ses étudiants. « je préfère voir mes étudiants bouger plutôt que de les inviter à sortir prendre une marche ou courir, puisqu’au moins je peux garantir qu’ils ont fait du sport. » cependant, au primaire, les cours d’éducation physique en ligne sont un peu plus complexes. l’enseignante à l’école primaire sainte-berna- dette, joyce lavoie constate que la tâche d’enseigner à distance à des plus jeunes est assez ardue. « les enfants sont leurs jouets, nous montrent leurs animaux, ça prend donc plus de temps avant de commencer le cours », confi e la professeure qui ajoute égale- ment que de transposer un cours qui serait normalement dans un gymnase, est très diffi - cile à faire devant un écran. important en pandémie les professeurs estiment les cours d’éducation que physique essentiels, surtout en temps de pandémie. « les jeunes sont enfermés et ils ne voient personne, une bonne manière de compenser l’ennui c’est de bouger, d’aller dehors. l’exercice aide aussi à enlever une certaine angoisse que les étudiants peuvent avoir », affi rme renée landry joyce lavoie explique qu’au primaire, les élèves peuvent normalement bouger en classe et aux deux récréations, mais à la maison il est plus diffi cile pour eux de se dégourdir les jambes. « passer la journée devant un écran c’est dur pour le moral, c’est pour ça qu’il faut faire de l’exercice ça permet de se changer les idées. » et les diffi cultés engendrées, les professeurs d’éducation physique attendent avec impa- tience le retour à la normal pour pouvoir bouger sans contraintes dans les gymnases. l’adaptation malgré recrutement au football collégial regain de motivation chez les joueurs après une saison de football très diffi cile pour le moral, avec pratiquement aucune partie de jouées, la période de recrutement était attendue par les fi nissants des secondaires. cette étape est une source de motivation pour terminer l’année scolaire en cours. raphaël boucher écoles boucherraph@hotmail.com secondaire saint-joseph de saint-hyacinthe. eliot lefebvre demande pour fera une le intégrer i e s o i « c’est une période où tu dois te faire valoriser et quand un cégep t’écrit, tu te sens voulu » a exprimé eliot lefebvre, joueur de football et fi nissant à l’école eliot lefebvre lors d’une partie préparatoire cette année avec les patriotes de saint-joseph. t r u o c © programme de pilotage d’aéro- nefs au cégep de chicoutimi. « c‘est un programme qui est très contingenté alors je dois me forcer à avoir de meilleurs résultats. l’entraîneur, de son côté, va pouvoir m’aider à inté- grer le programme, alors c’est sûr que ça me motive », a laissé entendre le joueur de cinquième secondaire. « quand il y a des cégeps qui m’écrivent, ça me donne un boost de confi ance et de motivation à l’école. c’est aussi un coup de pouce pour devenir meilleur et continuer l’entraîne- ment, parce que tu le sais que tu vas jouer au prochain niveau », ajoute-t-il. saison écourtée cette année la saison n’a pas été facile pour les équipes de football. « c’est sûr que les joueurs vivent plus de stress qu’à la normale puisqu’on n’a pas eu de saison à cause de la pandémie », a énoncé le responsable du programme de football pour les mustangs de dominique-racine, maxime poulin. « ça a été dur mentalement de devoir jouer au yoyo, on disait aux joueurs de continuer à mettre des efforts autant à l’école qu’à l’entraînement pour être prêts lors du recommence- ment, mais à un moment donné, tu te sens imposteur de toujours dire que ça va fi nir par arriver et que ça n’arrive pas », ajoute-il. d’autre part, faute de ne pas avoir eu l’occasion de se faire valoir sur un terrain cette saison, les joueurs utilisent les réseaux sociaux pour avoir une plus grande visibilité en vue du recrutement. « maintenant, avec les réseaux sociaux, les joueurs sont beaucoup plus accessibles et partagent leurs meilleurs moments sur instagram. plus il y a de partages, plus ils se font reconnaître par des équipes », met en évidence le responsable du programme de football pour les lynx du pavillon wilfrid- dufour, patrice boudreault. l a p g e i , i l e d m a n c h e 6 d é c e m b r e 2 0 2 0 - 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